Une communauté de 250 millions d’utilisateurs

Le principe ? 100 joueurs qui doivent s’affronter, et un seul gagnant. Le tout dans un environnement ludique et semi-fantastique qui évolue et se transforme en fonctions des heures de la journée et des saisons, pour échapper à l’effet de lassitude.

Un jeu de combat qui allie aussi stratégie, gestion et construction, avec une volonté de rester tout public. Fortnite est fondamentalement social et offre aux joueurs la possibilité d’interagir. Acteur ou spectateur, chacun y trouve sa place.

De la plateforme ludique à l’outil de communication

Ce jeu est littéralement devenu un média sur lequel un annonceur peut facilement communiquer et même échanger avec une audience, voire un carrefour d’audiences au vu du nombre d’utilisateurs.

Samsung, Huawei, Marvel ou encore Jordan Brand… Fortnite attire les plus grandes marques, et les places sont chères dans ce monde virtuel où les jeunes passent plusieurs heures chaque jour. Un #NoBuildChallenge a même été lancé sur la plateforme par WWF et We Are Social, afin de sensibiliser à la protection l’environnement.

La baguette magique des neurosciences

Le jeu cartonne dès son lancement, notamment par son aspect freemium. Fortnite propose ainsi du contenu additionnel payant et bien sûr tout est conçu pour que l’utilisateur dépense sa monnaie « virtuelle ».

Quantités ou durées limitées, promotions, tournois, compétitions, sponsors via les plus grandes personnalités… Ce sont de fins stratèges du marketing qui se cachent derrière ce concept pour en faire un tel succès.

Et en effet, lors de la création du jeu, la société Epic Games a notamment fait appel à la psychologue Célia Hodent, afin de s’inspirer des mécanismes du cerveau. Le but : anticiper les envies et besoins des joueurs par la motivation, la compréhension et la mémorisation…

Fortnite se base ainsi sur 3 principes pour engager son public :

  • l’affordance : l’objet exprime-t-il visuellement à quoi il sert ?
  • l’utilisabilité : est-ce que l’outil est facile à manier ?
  • l’engage ability : comment donner envie au joueur de continuer à jouer ?

Résultat, 69% des joueurs ont déjà dépensé de l’argent sur la plateforme qui a réalisé un chiffre d’affaire de plus de 2 milliards de dollars en 2018. Pas mal pour un modèle freemium !

Un débat autour de l’addiction

Si d’un côté les enfants peuvent développer la stratégie et la coopération, des questions éthiques se posent quant à l’addiction que le jeu peut provoquer, à tel point que certains parents vont jusqu’à porter plainte.

En mai dernier, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a officiellement reconnu l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie, comme le rappelle Europe 1.

Pour prévenir ces addictions aux écrans, l’entreprise Apple a introduit récemment, dans iOS 12, un outil de diagnostic appelé « Temps d’écran », qui permet aux parents de fixer des restrictions d’utilisation quotidienne des iPhone, iPad ou Mac.

Comment engager votre public de façon éthique ? Quelle est la stratégie à adopter ? Beasty s’engage à vous accompagner dans le respect de votre audience, qu’il s’agisse de communication par les contenus visuels ou sonores, de fidélisation de votre communauté ou encore de résonance de vos contenus.

Sources :

L’importance du « purpose » pour une entreprise

Si la question de la raison d’être d’une entreprise ne se posait pas forcément il y a encore quelques années, c’est aujourd’hui devenu un point fondamental, et ce dès le lancement de son activité.

Depuis 2 ans, les marques cherchent à s’inscrire dans le sens pour engager leur public. Au delà de la recherche de profit, l’importance de donner du sens à son activité revient au premier plan, devant la rentabilité.

Le purpose, c’est l’âme d’une entreprise. Il concerne aussi bien l’entreprise que ses clients, aujourd’hui les consommateurs se sentent de plus en plus concernés par l’impact des entreprises.

Comme le dit Tiffani Bova dans ce podcast dans lequel elle reçoit Horst Schulzee, COO de l’entreprise The Ritz Carlton :

« Il est impératif d’être motivé par le purpose. Si vous vous concentrez sur votre objectif et que vous fournissez le meilleur service ou produit, si vous prenez la position d’un employé qui s’intéresse à son client, et si vous visez l’excellence par-dessus tout, alors la récompense financière suivra. »

Comment trouver sa raison d’être ?

Connaissez-vous l’Ikigai ? (生き甲斐) C’est l’équivalent japonais de la « joie de vivre » et de la « raison d’être »

Il invite à se poser 4 grandes questions :

  • Ce que j’aime faire, ce qui me passionne
  • Ce en quoi je suis bon
  • L’impact que je veux avoir, les causes qui me touchent
  • Ce pour quoi je peux être rémunéré

Au centre de ces 4 points, se trouve la joie de vivre, et la raison d’être.

Trouver sa raison d’être est une démarche collective, elle émane de la direction de l’entreprise et concerne l’ensemble des acteurs de son environnement : ressources humaines, communication, marketing, clients…

De façon concrète, en quoi votre entreprise et votre activité sont pertinentes ou utiles pour la société en général ? Votre impact positif est-il plus important que votre impact négatif ?

Depuis le mois de mai 2019, la loi PACTE dispose que l’entreprise doit désormais être gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Elle peut même se doter d’une « raison d’être » dans ses statuts.

Beasty Prod peut vous accompagner dans la recherche de la raison d’être de votre marque, cliquez ici pour en savoir plus.

Sources : 

La créativité des performances sonores « A Sort of Joy », diffusées par le Moma de New York, autour de 120 000 objets de collection, m’a saisie. Mon oreille attentive a donc suivi l’évolution des narrations sonores. Plus récemment, Deezer Brand Solution a lancé pour la marque Weleda une série sur le thème de la méditation.

Chacune de ces expériences auditives est un véritable saut en parachute ! L’utilisateur est généralement captif, entre la surprise et la découverte, son attente est aussi grande que la sensation qu’il ressent.

La narration sonore est donc une très belle occasion d’atteindre une grande proximité avec son public, notamment car le son s’inscrit dans l’univers de l’intime. Les audiences les plus captives sont les CSP+ urbaines, vivant plutôt en Ile-de-France (source conférence web2day 2019).

Narration sonore native, ou portée par une marque, le public est très proche du sujet qu’il écoutera en Podcast. Comme le déclare le rédacteur en chef responsable des contenus numériques et innovation de Ouest France :

« Si vous êtes une marque de canne à pêche et que vous lancez un podcast sur ce sujet, vous aurez une audience probablement modeste, mais très précise »

Voici un chiffre très encourageant : on peut atteindre un taux de complétion de 80% sur une écoute de contenus qui peuvent parfois durer 20 minutes. Cela est très positif (un taux de 50% est déjà considéré comme satisfaisant).

Qui dit qualifié, dit mesurable. On peut notamment répertorier les Kpi’s suivant :

  • taux d’impression
  • nombre de téléchargement
  • taux de complétion

Toutefois une certaine harmonisation sur les DATAS reste en attente de la part des différents acteurs.

Pour enrichir cette vision l’article d’Emilie Gaudette est très éclairant. L’auteure évoque notamment le Podcast de Simon Owens « The business of content », dédié au marketing des contenus.

Se lancer dans la création de podcast peut-être pertinent. Le budget peut être maîtrisé, ou plus conséquent pour des formats tel que la fiction audio. Il s’agit dans un premier temps de définir son ADN et les territoires d’expression à investir, pour déterminer ensuite la solution la plus adaptée.

La semaine dernière, un client m’interrogeait sur la façon de déterminer le bon format de contenu. Lors de nos ateliers en stratégie de contenus, nous utilisons une méthodologie que Benjamin Hoguet (auteur de nombreux ouvrages dans l’univers numérique) a explicité lors d’une conférence sur la promotion des territoires. Voici les trois grandes étapes-clés pour se décider :

  • Savoir où se trouve le public
  • Identifier le contexte social dans lequel se trouve le public
  • Définir la temporalité du contenu

Etape 1 : Savoir où se trouve le public

Chez soi : lorsque le public utilisateur découvre un contenu chez lui, cela détermine le terminal (ordinateur, tablette, etc.) que l’on va pouvoir utiliser et de fait, le format. On utilisera notamment plus facilement de longs formats, ou des expériences en VR (réalité virtuelle) par exemple. 

En mobilité : dès que le public se trouve en déplacement, on pourra imaginer des formats qui seront plus pertinents sur mobile. A ce moment, la réalité augmentée, les réseaux sociaux ou encore les plateformes de streaming font sens. 

En un point précis : lieux culturels, musées… Installation, jeux grandeur nature, projections, voyage sonore 3D ou encore Réalité Augmentée font ainsi partie des techniques mises en place pour proposer de véritables expériences immersives. 

Etape 2 : Identifier le contexte social dans lequel se trouve le public

• Contexte individuel 
• Contexte collectif
• Contexte communautaire

Etape 3 : Définir la temporalité

†Trois temporalités peuvent ainsi faire varier le choix des formats :
• Le permanent
• L’éphémère
• Le récurrent

Pour aller plus loin, nos équipes seraient ravies de travailler avec vous pour définir de manière plus précise les formats pertinents à développer pour vos audiences.

Source : Retrouvez des articles de Benjamin Hoguet sur benhoguet.com.

Comment passer à côté d’un live proposé dans notre fil Facebook ? Nous sommes tous curieux de cliquer et découvrir ce qui est en train de se passer. De même, les vidéos en direct des influenceurs captent un large public, notamment la génération Z sur Instagram et Youtube. Ces moments sont uniques, et provoquent un engagement du public.

Le réseau social en plus forte croissance manquait à l’appel. C’est pourquoi LinkedIn a lancé « LinkedIn Live » aux Etats-Unis, en bêta pour le moment.

Belle idée, car la vidéo est le média le plus consommé sur tous les réseaux sociaux déclare Pete Davies. Ce directeur de la gestion des produits chez LinkedIn, l’affirme : « La vidéo est actuellement le format avec la plus forte croissance sur la plateforme. »

Le live streaming permet de combiner parfaitement format vidéo et interactions avec le public.

Il crée ainsi un véritable rapport de proximité avec lui. Pour engager leur public de façon marquante, immersive et créative, les marques créent leurs lives à l’occasion de :

  • L’organisation de conférences ou de congrès,
  • Les annonces de produits,
  • Les cérémonies de récompenses,
  • Les sessions de questions-réponses avec les utilisateurs,
  • Les événements organisés par des influenceurs.

Les annonceurs ont vu juste, puisque 80% des spectateurs préfèrent regarder les vidéos d’une marque en direct plutôt que de lire son blog, révèle une étude menée par LiveStream.

Se lancer dans la création de vidéo en direct peut-être une très bonne stratégie.

Veillez à bien identifier la plateforme de diffusion où se trouve votre audience, les fonctionnalités qui seront nécessaires pendant le live, et le type de storytelling à réaliser. Nous conseillons également à nos clients d’être attentifs au fait d’intégrer cette création dans une stratégie de contenu plus globale, permettant ainsi obtenir des résultats optimaux.

Source : techcrunch.com

Nous avions été sensibles à l’opération #femmesduboutdumonde menée par l’ONG Care.

La marque partageait les stories et faisait découvrir les histoires authentiques de femmes des 4 coins du monde en faisant appel à des influenceurs.

70 d’entre eux ont été mobilisés pour ce dispositif aux 4,6 millions de vues, décrochant 13 000 followers supplémentaires.

L’émotion au cœur de la relation

Une communauté, en raison de son attachement à un influenceur, est sensible aux contenus émotionnels que celui-ci crée ou partage. Elle lui fait spontanément confiance et écoutera ce qu’il a à lui dire. L’enjeu est donc de toucher l’émetteur du message.

Un influenceur peut être sensible à une cause. Jean-François Riffaud d’Action contre la faim, évoquait déjà en 2017 la posture des influenceurs :  si « une situation leur disconvient, ils la dénoncent ».

Influence, oui, mais comment bien choisir l’influenceur avec lequel collaborer?

Convaincre naturellement est possible. Votre interlocuteur est alors votre ambassadeur, et dans ce cas on peut dire que vous êtes chanceux. Il vous aura malgré tout probablement fallu l’interpeller, l’approcher et établir une relation avec lui.

Déciderez-vous de vous adresser aux :

  • Marco-influenceurs, dits les Top-créateurs ?
  • Micro-influenceurs, qui sont majoritairement des créatifs engagés ?
  • Nano-influenceurs, les créateurs de confiance ?

L’article de Lilian Sue donne également de précieux conseils à ce sujet.

Comment choisir?

Ce sont vos objectifs qui guiderons votre choix : hausse de la notoriété, image… Mais ce sera aussi votre cœur, car chaque influenceur a ses passions, ses univers, et c’est une relation entre la marque et lui qui se joue.

Nous serions ravis de travailler sur le rayonnement de votre marque et d’envisager si nécessaire une opération d’influence comme nous avons pu le faire pour certains de nos clients.

Source : Crédit photo : ONG Care

Les contenus visuels sont les plus adaptés au monde digital. Ils sont surtout très plébiscités par le public. Vidéos, photos, animations, infographies, attirent l’attention et marquent la mémoire de l’audience.

Une étude menée en février 2019 par Contently et Libris aux Etats-Unis, a sondé plus de 1000 professionnels du marketing et de la création issus d’univers très variés.

Ce rapport révèle un phénomène marquant : il existe une véritable inadéquation entre les besoins du public et l’offre de contenus visuels proposés. Les personnes interrogées disent pallier à ce manque en intégrant des vidéos, animations, photos dans la majorité de leurs stratégies de contenus.

65% d’entre eux utilisent des photos issues de banques d’images. De nouvelles solutions se créent dans ce domaine, telle que la plateforme française Frames Dealer lancée en avril 2019. Elle regroupe des dizaines de réalisateurs qui proposent des contenus premium issus de leurs rushs non utilisés.

Par ailleurs, 64% des professionnels interrogés dans l’étude déclarent produire eux-mêmes leurs contenus grâce à leurs équipes dédiées de vidéastes et photographes. Varier les sources d’images est indispensable pour répondre à la nécessité de produire suffisamment de visuels ayant un fort impact sur le public.

A l’occasion du lancement de son congrès international, l’un des clients de Beasty a récemment été accompagné pour soigner son image. La question d’utiliser des images issues d’un stock shots s’est posée.

Après étude, nos équipes digitales et créatives ont fait le choix de se plonger dans l’histoire de la marque et d’exploiter ses images d’archives. Une occasion pour créer un storytelling personnalisé, fédérateur et authentique, tout en respectant l’enveloppe budgétaire. Concevoir des contenus visuels qualitatifs et sur-mesure, tout en respectant vos capacités d’investissement, fait partie de notre ADN et de celui de nos équipes depuis notre création.

Source : Crédits photo : contently.com